Systèmes d’éclairage passifs pour usagers de la route non protégés
Pour les usagers de la route non protégés, c’est-àdire les piétons et les cyclistes, il existe également un nombre croissant de produits rétro-réfléchissants dans les variations et les couleurs les plus diverses, afin d’être plus visible tout au long de la journée en hiver, et au moins en cas d’utilisation nocturne de la voie publique.
Les chaussures et surtout les vêtements sont parfois équipés d’emblée par les fabricants de matériaux rétro-réfléchissants, mais peuvent aussi être dotés ultérieurement de bandes ou d’accessoires réfléchissants. Les films réfléchissants autocollants sont de plus en plus appréciés des parents qui en équipent les vélos de leurs enfants, les poussettes, mais aussi les sacs. Même un déambulateur n’est vraiment sûr qu’avec des éléments rétro- réfléchissants.
Les cyclistes, qui sont obligés de se réinsérer régulièrement dans le flot des usagers motorisés, sont particulièrement menacés. C’est la principale raison pour laquelle une importance toute particulière est attachée à l’équipement technique de sécurité de ce type de véhicules qui est le plus répandu au monde, avec aujourd’hui parfois même un entraînement électrique d’assistance. Un éclairage en bon état de marche est indispensable pour les vélos, pas seulement en hiver, pour bien voir en roulant mais surtout pour être bien vu à tout moment. Au début de cette année, l’article 67 du règlement allemand relatif à l’admission à la circulation routière (StVZO) – Dispositifs d’éclairage des vélos – a été remanié et l’article 67a – Dispositifs d’éclairage des remorques de vélos – a été ajouté. Ce faisant, on attribue à l’avenir un sens élevé des responsabilités aux cyclistes : on leur accorde que les dispositifs d’éclairage actif, éventuellement amovibles, autrement dit feux avant et arrière, ne doivent pas obligatoirement être installés sur le vélo ni transportés par le cycliste. La nuit tombée ou par temps sombre, ils doivent naturellement être mis en place et en bon état de marche.
Dans le cas où l’on ne s’acquitte pas, exceptionnellement, de cette obligation, parce qu’on aura « oublié » ses feux amovibles à la maison, « mal calculé » leur rechargement ou que la nuit est tombée « subitement », les systèmes d’éclairage passif jouent un rôle d’autant plus important. Ce n’est que lorsque l’ensemble des réflecteurs ou dispositifs rétro-réfléchissants prescrits sont à tout moment au complet, montés de façon fixe et non cachés qu’ils peuvent remplir dans la mesure nécessaire leur mission de dispositifs de sécurité susceptibles, selon les circonstances, de sauver la vie du cycliste.